Zénon d'Élée







Ne pas confondre Zénon d'Élée avec les sept autres écrivains, tous plus récents, nommés ainsi : le philosophe stoïcien Zénon de Cition (ou de Citium), l'historien Zénon de Rhodes, l'historien Zénon auteur d'un Abrégé des guerres puniques, le philosophe stoïcien Zénon de Tarse, le médecin Zénon de Chalcédoine, le grammairien et poète Zénon de Myndes et le philosophe épicurien Zénon de Sidon (Diogène Laërce, Vies des Philosophes, VII, 35).

Chronologie

□ Naissance :

Zénon d'Élée est le fils biologique de Téleutagoras, mais il aurait en outre été adopté par son maître Parménide (Apollodore, Chroniques ; Diogène Laërce, Vies des Philosophes, IX, 25 ; Suidas, Lexique, Zénon).
D'après le récit que Platon nous livre dans son Parménide (Platon, Parménide, 127 a), dont l'action se situe vers 450 av. J.-C. (sans doute plus précisément en juin 449), Zénon est censé avoir alors presque 40 ans. Cela placerait la date de naissance de Zénon un peu avant 490 av. J.-C.
Si l'on confronte cette date avec celles données par les auteurs qui nous livrent une acmé (cf. § suivant), on obtient les résultats suivants :
    • Vers 508 à 505 av. J.-C. (Suidas, Lexique, Zénon).
    • Vers 504 à 501 av. J.-C. (Diogène Laërce, Vies des philosophes, IX, 29).
    • Vers 496 à 494 av. J.-C. (Eusèbe de Césarée, Chronographie, 81).
    • Un peu avant 489 av. J.-C. (Platon, Parménide, 127 a).
Il en résulte que Zénon d'Élée est né entre 508 et 489 av. J.-C., soit une marge d'erreur de 19 ans au maximum. Mais le cas de Parménide semble permettre de valider la chronologie de Platon contre celle de Diogène, contrairement à ce que les spécialistes croient habituellement pouvoir établir (Platon, Parménide, 127 a ; Diogène Laërce, Vies des philosophes, IX, 23).

□ Acmé :

    • 78e olympiade, soit de 468 à 465 av. J.-C. (Suidas, Lexique, Zénon).
    • 79e olympiade, soit de 464 à 461 av. J.-C. (Diogène Laërce, Vies des philosophes, IX, 29) : la date, présentant une lacune, a été reconstituée.
    • 81e olympiade, soit de 456 à 454 av. J.-C. (Eusèbe de Césarée, Chronographie, 81).

Diogène Laërce et Eusèbe de Césarée précisent qu'il s'agit bien de l'acmé de Zénon.
L'acmé est sensée correspondre à l'âge de 40 ans. Mais si la date de naissance obtenue par le texte de Platon est exacte, on obtient les âges d'acmé suivants : 22 à 25 ans pour Suidas, 26 à 29 ans pour Diogène Laërce et 34 à 36 ans pour Eusèbe de Césarée. La chronologie de Platon donne une acmé qui se situe un peu avant 449 av. J.-C., au moment du séjour à Athènes, puisque Zénon a presque 40 ans lors de ce voyage.
On ne peut que constater que toutes ces mentions sont incompatibles, bien que comprises dans une fourchette d'approximation couvrant presque une vingtaine d'année.

□ Contemporains supposés :

Écrivains (poètes, historiens, philosophes...) :
Pythagore (Suidas, Lexique, Zénon) : ce philosophe (vers 580-495 av. J.-C.) est plutôt un contemporain de Xénophane. Démocrite d'Abdère (Suidas, Lexique, Zénon) : le maître de Démocrite (vers 460-370 av. J.-C.), Leucippe, a été l'un des collègue de Zénon, car tous deux étaient disciples de Parménide. Héraclite l'Obscur (Eusèbe de Césarée, Chronographie, 81) : Héraclite l'Obscur et Zénon auraient eu leur acmé en même temps, ce qui signifie qu'ils auraient eu à peu près le même âge. Mais, en réalité, ce philosophe (vers 544-480 av. J.-C.) semble plus âgé que Parménide, maître de Zénon. Antisthène le Cynique (Élias, Commentaire sur les Catégories d'Aristote, 109, 6) : ce philosophe (vers 444-365 av. J.-C.) aurait assisté à une lecture par Zénon de ses 5 arguments contre l'existence du mouvement. Mais certains pensent qu'il s'agit plutôt de son élève Diogène le Cynique (vers 413-327 av. J.-C.), ce qui est improbable, car il est né trop tard. Protagoras (Simplicius, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 1108, 18) : Protagoras (vers 490-420 av. J.-C.) aurait été le premier sophiste. Simplicius a transmis un fragment de dialogue de Zénon, mettant en scène ce dernier et Protagoras. Les deux philosophes se connaissaient et semblent être très exactement contemporains. Socrate (Platon, Parménide, 1ère partie) : le grand philosophe (470-399 av. J.-C.) aurait assisté à la conférence donnée par Zénon et Parménide lors de leur venue à Athènes vers 450 av. J.-C. Socrate avait alors une vingtaine d'années. Aristote (Platon, Parménide, 2e partie) : il ne s'agit pas du célèbre philosophe Aristote, mais d'un membre de la tribu des Antiocides, encore adolescent vers 450 av. J.-C. Il remplace Socrate dans la seconde partie du Parménide. Cet Aristote deviendra l'un des Trente en 404 av. J.-C.

Personnages politiques :
Néarque, Diomédon, Démylos, ou Denys (Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, X, XVIII, 2) : tyran d'Élée, qui aurait tué les parents de Zénon, puis exécuté ce dernier, qui s'était rebellé. Tout ce que l'on sait de ce sinistre personnage est en rapport avec cette histoire. Denys l'Ancien (Tertullien, Apologétique, 50) : le despote de Syracuse (tyran de 406 à 367 av. J.-C.) aurait dialogué avec Zénon (voire, l'aurait torturé), mais il s'agit probablement d'une confusion entre les tyrans Denys de Syracuse et Démylos d'Élée.

□ Décès :

Selon de nombreuses sources antiques, Zénon aurait aurait fait parvenir des armes à Lipara pour renverser le tyran d'Élée, Néarque (ou Diomédon, Démylos, Denys), qui avait fait mourir ses parents. Torturé, interrogé sur ses complices, Zénon aurait dénoncé tous les amis du tyran (ou ses gardes), puis il lui aurait mordu l'oreille (ou le nez) et aurait coupé sa propre langue avec ses dents pour lui cracher à la figure. Dans certaines versions, le tyran est lapidé par ses concitoyens, dans d'autres Zénon est exécuté par broyage dans un mortier (Aristote, Rhétorique, I, 12, 1372 b 3 ; Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, X, XVIII, 2 ; Héraclide Lembos, Abrégé des Vies de Satyros ; Démétrios de Magnésie, Homonymes ; Antisthène de Rhodes, Successions des philosophes ; Plutarque, Contre Colotès, XXXII, 1126 D ; Tertullien, Apologétique, 50 ; Diogène Laërce, Vies des philosophes, IX, 26 ; Philostrate, Vie d'Apollonius de Tyane, VII, 2 ; Clément d'Alexandrie, Stromates, IV, 57 ; Suidas, Lexique, Zénon ; Élias, Commentaire sur les Catégories d'Aristote, 109, 6 ; Stobée, Florilège, III, VII, 37). Si la trame de l'anecdote parait vraisemblable, les détails sont manifestement copiés sur le récit de l'interrogatoire d'Aristogiton.
Le plus surprenant dans cette histoire, rapportée par une foule d'auteurs antiques, c'est qu'aucun d'entre-eux n'a seulement songé à nous en donner la date. Mais, si Anthisthène le Cynique a vraiment assisté à l'un des cours de Zénon, on peut en déduire que ce dernier a dû vivre au moins jusque vers 425 av. J.-C., ce qui implique qu'il a dû dépasser la soixantaine d'année.

□ Abrégé de chronologie :

Naissance : probablement à Élée, entre 508 et 489 av. J.-C. (peut-être, plus précisément, un peu avant 489 av. J.-C., selon Platon, soit vers 490).
(?) : l'ouvrage de Zénon évoqué dans l'introduction du Parménide, a été écrit vers 470 av. J.-C. (selon la chronologie de Platon).
Acmé : entre 468 et 449 av. J.-C.
Voyage à Athènes, avec Parménide : vers 450 av. J.-C. (plus précisément en juin 449 av. J.-C., selon Platon).
Décès : à Élée, la date reste inconnue (manifestement après 425 av. J.-C., peut-être vers 420).

Connexions philosophiques

□ Maîtres :
Xénophane de Colophon (Suidas, Lexique, Zénon) : Zénon est né trop tard pour avoir été le disciple de Xénophane (vers 620-515 av. J.-C.). Parménide : Zénon aurait été non seulement son élève, mais aussi son amant, puis son fils adoptif et enfin son successeur (Diogène Laërce, Vies des philosophes, IX, 25 ; Suidas, Lexique, Zénon).

□ Élèves :
Périclès (Plutarque, Vie de Périclès, IV, 5) : légèrement plus âgé (495-429 av. J.-C.) que Zénon, il aurait appris de ce dernier l'art de plonger ses adversaires dans l'embarras par des arguments contradictoires. Callias d'Aixôné (Platon, Alcibiade majeur, 119 a) : Athénien, fils de Calliadès, il aurait versé cent mines à Zénon pour suivre ses cours, après quoi il serait devenu savant et illustre. Il mourut en 432 av. J.-C. devant Potidée, alors qu'il était stratège (Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, I, I, 61-63). Pythodore (Platon, Alcibiade majeur, 119 a) : Athénien, fils d'Isoloque de Phlya, élève de Zénon, à qui il aurait également versé cent mines d'honoraires. Il est aussi cité pour avoir été le témoin de la conférence donnée chez lui, dans le quartier du Céramique, par Zénon et Parménide et le rapporteur des dialogues (Platon, Parménide, 126 b-c). Ce même Pythodore fut archonte éponyme en 431-430 av. J.-C., puis stratège de la flotte athénienne en 426-425, ayant essuyé une défaite devant les Locriens, à la suite de laquelle il dût s'exiler en 424-423, mais il semble qu'il ait été de retour à Athènes comme négociateur dès l'année suivante, puis sa trace se perd à partir de 415 (Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, II, I, 2. III, III,115. IV, I, 2. IV, II, 65. V, I, 19. VI, III, 1184).

Éléments de géographie

Même si Zénon a probablement effectué divers voyages — le seul attesté concernant Athènes, vers 450 av. J.-C. (Platon, Parménide, 127 a) —, il conserva toute sa vie sa résidence principale à Élée (Diogène Laërce, Vies des philosophes, IX, 28).
Étant donné qu'il a eu pour élèves les Athéniens Pythodore, Callias et Périclès, entre autres, on peut en déduire que Zénon devait se rendre fréquemment dans cette ville pour y donner des cours, durant le demi-siècle que couvre la période 480 à 430 av. J.-C.

Œuvres

Platon trouva un surnom à Zénon : le "Palamède d'Élée", à cause de sa technique dialectique particulièrement habile. Pour la même raison, Timon l’appelait "amphotéroglosse", ce qui signifie à peu près : à la langue bien pendue, capable de plaider indifféremment le pour et le contre et de dire une chose tout en pensant le contraire (Platon, Phèdre, 261 d ; Timon de Phlionte, Silles ; Diogène Laërce, Vies des Philosophes, IX, 25 ; Élias, Commentaire sur les Catégories d'Aristote, 109, 6). Zénon d'Élée est d'ailleurs reconnu comme l'inventeur de la dialectique (Aristote, Sur les poètes, I, frgt. 3 ; Aristote, Le Sophiste, frgt. 1 ; Diogène Laërce, Vies des Philosophes, VIII, 57 ; Sextus Empiricus, Contre les mathématiciens, VII, 7 ; Suidas, Lexique, Zénon). Diogène Laërce affirme que Zénon d'Élée est aussi le premier à avoir composé des dialogues, bien qu'Aristote, avec une certaine perfidie, prétende qu'Alexamenos de Téos l'avait devancé, ce qui est probablement faux, puisque ce dernier était un disciple de Socrate et, par conséquent, nettement plus jeune que Zénon (Aristote, Sur les poètes, I, frgt. 3 ; Diogène Laërce, Vies des Philosophes, III, 48 ; Simplicius, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 1108, 18).
Comme Xénophane et Parménide, Zénon est un adepte de la pluralité des mondes et considère que le néant n'existe pas. Les quatre éléments sont le chaud, le froid, le sec et l'humide, qui se changent mutuellement les uns en les autres (Diogène Laërce, Vies des Philosophes, IX, 29). Comme Mélissos après lui, il considérait que l'Un, éternel, illimité et identifiable à l'univers, est Dieu (Aétius, Opinions, I, VII, 27). Zénon d'Élée a écrit un recueil de 40 paradoxes (dits "arguments") pour démontrer que l'Être est un du point de vue de la forme et les existants multiples selon l'évidence sensible. Un autre recueil de 4 ou 5 paradoxes établissait que l'Être illimité est immobile et que le mouvement est impossible (Aristote, Physique, VI, IX, 239 b 9 ; Aristote, Topiques, VIII, VIII, 160 b 7 ; Proclus, Commentaire sur le Parménide de Platon, 127 d, 594, 23 ; Élias, Commentaire sur les Catégories d'Aristote, 109, 6 ; Simplicius, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 139, 5. 140, 34). Sénèque propose une simplification radicale, sceptique et nihiliste, de la pensée de ce philosophe, en prétendant que si Parménide considère que rien n'existe en dehors de l'Un, Zénon, quant à lui, croit que même l'Un n'existe pas et que rien ne possède l'être (Sénèque, Lettres à Lucilius, LXXXVII, 45. LXXXVIII, 44). Il faut sans doute tempérer ce jugement, en se demandant si Zénon s'exprime ici selon la voie de l'opinion ou celle de la vérité, ce qui change complètement les perspectives. C'est pourquoi Simplicius, qui comprenait mieux Zénon pour l'avoir étudié en profondeur à partir des textes originaux, affirme qu'il n'a jamais voulu abolir l'Un (Simplicius, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 139, 5).
En réalité, les postulats de Zénon étaient si complexes, paradoxaux et aporétiques, qu'ils ont été le plus souvent très mal compris et déformés par les auteurs de l'Antiquité. Ceux-ci sont pourtant nos seuls témoins, puisque les ouvrages du philosophe ont disparus, à l’exception de 6 courtes citations (Diogène Laërce, Vies des Philosophes, IX, 72 ; Simplicius, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 139, 5. 140, 27, 34. 1108, 18). Il est donc très difficile de reconstituer les véritables théories de Zénon et l'on ne sait même pas dans lequel de ses livres il faut ranger tel ou tel argument, bien que par facilité, on les classe habituellement dans son ouvrage Sur la Nature : à tort probablement, puisqu'il existait au moins deux livres distincts de paradoxes.
On a parfois assimilé Zénon à un sophiste, à cause des sommes énormes prélevées sur ses élèves, ainsi que par son usage complexe de la dialectique et des paradoxes. La somme de 100 mines, donnée à Zénon par certains disciples pour suivre ses cours, est énorme : elle représente plus de 30 ans de salaire moyen d'un ouvrier qualifié de l'époque. Cette information est donc souvent mise en doute. Mais le fait que Zénon ait inventé la dialectique suffit à en faire un précurseur des sophistes.
D'autres ont vu dans Zénon un sceptique absolu, niant la réalité de l'existence de toutes choses, ce qui relève probablement d'une interprétation abusive, élaborée à partir de quelques passages tronqués et mal compris (Aristote, Métaphysique, B, IV, 1001 b 7 ; Eudème, Physique, frgt. 7 ; Alexandre d'Aphrodise, Commentaire sur la Physique d'Aristote ; Sénèque, Lettres à Lucilius, LXXXVII, 45. LXXXVIII, 44 ; Simplicius, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 139, 5 ; Simplicius, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 97, 13. 99, 10).
Il faut relever, enfin, que Zénon était très admiré et respecté par Platon, qui l'évoque ainsi (Platon Alcibiade majeur, 119 a) : « Cite-moi seulement quelqu'un, n'importe qui, Athénien ou étranger, esclave ou citoyen libre, que la fréquentation de Périclès ait rendu plus sage ! Moi, je te citerai Pythodore, fils d'Isoloque, élève de Zénon, ainsi que Callias, fils de Calliadès ; chacun d'eux est devenu savant et illustre, après avoir versé à Zénon cent mines d'honoraires ».

Livres :

On considère généralement que Zénon d'Élée n'a écrit qu'un seul ouvrage : De la Nature. Mais c'est certainement faux car, grâce à de nombreuses allusions d'auteurs antiques, on peut légitimement supposer qu'il en a écrit plusieurs (Platon, Parménide, 127 c3, 127 d4, 128 c7 ; Aristote, Sur les poètes, I, frgt. 3 ; Diogène Laërce, Vies des Philosophes, IX, 26 ; Hésychios de Milet, Onomatologos, cité par Suidas, Lexique, Zénon ; etc.). On relèvera, notamment, que les sources font référence à deux ouvrages distincts de paradoxes, au moins (Aristote, Physique, VI, IX, 239 b 9 ; Aristote, Topiques, VIII, VIII, 160 b 7 ; Proclus, Commentaire sur le Parménide de Platon, 127 d, 594, 23 ; Élias, Commentaire sur les Catégories d'Aristote, 109, 6 ; Simplicius, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 139, 5. 140, 34). En outre, Zénon a été le premier à écrire des dialogues philosophiques, dont l'un, mettant en scène Protagoras, est cité par Simplicius : il s'agit du plus ancien fragment du genre qui ait été conservé (Aristote, Sur les poètes, I, frgt. 3 ; Diogène Laërce, Vies des Philosophes, III, 48 ; Simplicius, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 1108, 18). Enfin, on ne sait pas quel est l'ouvrage dont Zénon donne lecture au début du Parménide de Platon, car ce dernier n'en cite pas le titre : contenant des paradoxes sur l'Un et les multiples, destinés à défendre les théories de son maître Parménide, il s'agirait donc du traité contenant les 40 arguments (Platon, Parménide, 128 e ; Élias, Commentaire sur les Catégories d'Aristote, 109, 6). Bien que l'on pense généralement avoir affaire à son De la Nature, il serait plus logique d'y voir ses Querelles, puisqu'il s'agit d'un livre polémique de jeunesse. Quant à son livre contenant les 5 arguments contre le mouvement, il pourrait correspondre à son Contre les philosophes. En ce cas, son De la Nature serait, comme pour l'ouvrage de Parménide, un traité explorant les deux voies de l'opinion et de la vérité, c'est-à-dire de la physique et de la métaphysique.

      1. Querelles
      1. Exégèse des opinions d'Empédocle
      1. Contre les philosophes
      1. De la Nature

      2. Divers dialogues, dont un probable Protagoras...

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